Kandorya, dans l’oeil du cyclone

Publié le jeudi 6 juin 2013 dans Critiques de GN,Slide

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Putain, trois ans…

Kandorya est une manifestation qui regroupe chaque année plusieurs centaines de joueurs du côté d’Angers dans un univers médiéval fantastique relativement classique. Si un article (très très polémique) a déjà vu le jour sur ce blog, il ne présentait que certaines problématiques autour de la manifestation et était écrit par des personnes n’ayant peu ou pas du tout participé. Cela fait trois ans que je persiste et signe en participant à ce « Med bour[1] » comme diraient nos chers Rôliens[2], les quelques lignes qui suivent se veulent le regard d’un joueur en essayant d’être le plus objectif possible même si, vous vous en rendrez bien compte, c’est évidement utopique comme ambition autour d’une activité aussi émotionnellement prenante que le grandeur nature. Dans une perspective moins polémique et plus factuelle, c’est une sorte de regard et de bilan sur trois ans d’une aventure ludique atypique. Bien sûr en tant que joueur je vais oublier, survoler, parfois même être imprécis sur certains éléments, mais l’ambition est d’être ici le plus honnête possible à défaut d’être impartial, tant le grandeur nature joué en campagne peut nous amener tous, quelle que soit notre expérience de pratique, à être partial sur les événements perçus et ressentis. Ce billet se veut chronologique et différents sujets seront abordés sans forcement de transitions autres que le temps qui passe entre les différents opus.

Ich bin ein Mass larper

Kandorya, c’est quoi concrètement ?

En premier lieu, c’est le trip de quelques organisateurs de GN qui, chaque été, étaient avant tout des joueurs et participaient à de grands rassemblements outre Rhin où des milliers de joueurs se côtoient dans une ambiance sympathique et ludiquement efficace. Si en France il y a une « mythologie » autour de la fameuse « Faille » (avec la sempiternelle question : mais au fait, t’as pas fait « la Faille » toi ?), chronique de GN organisés par l’association Anachrone et regroupant au début des années 2000 de 400 à 700 joueurs lors de chaque opus ;  il n’y avait, en 2010 / 2011, aucun événement de ce type organisé en France.

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Acte I

Armé de toute la bonne volonté du monde et d’un carnet d’adresses de joueurs et d’associations impressionnant, le projet fut mis en place avec comme ambition affichée le partenariat avec Conquest of Mythodea, un des deux gros événements allemand. Une grosse logistique sous-tendue par une SARL (annonce faite en toute transparence), ce qui a fait beaucoup jaser à l’époque (quoi ? encore aujourd’hui ?), mais tout le monde était curieux de voir ce que cela allait donner. En dépit de la programmation d’un autre GN à « gros volume » sur le même week-end, le premier opus a vu près de 1200 personnes se retrouver au château de Serrant soit pour jouer, soit pour donner un coup de main, soit juste pour venir voir cet OVNI présenté comme un GN, mais avec une touche de festival médiéval.

De ce premier opus je retiens la fabuleuse expérience de participer à un gros événement avec une bande de potes venus des 5 coins de la France (si si 5 coins avec Toulouse) avec un concept de groupe et une identité ludique forte. Si la mise en place de l’Arcanium (groupe d’érudits hétéroclites autour d’une bibliothèque mobile) était une idée personnelle, la concrétisation et la mise en place de l’organisation et la logistique de groupe (là où je suis notoirement incompétent) reste une fabuleuse expérience humaine (et le rajout de 12 balistes autour de la bibliothèque un délice…).

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Oui mais…

Les partis pris de l’organisation et les caractéristiques d’un mass-larp « à l’allemande » ont, au mieux, surpris beaucoup des participants habitués à des GN à taille plus « humaine ».

–          À Kandorya tu écris toi-même ton background… Ce qui peut paraître une hérésie pour beaucoup de joueurs me semblait à l’époque une chance fabuleuse de créer un groupe, un historique, un cadre personnalisé pour rentrer de plain-pied dans un univers de jeu vierge et annoncé comme un Eldorado ludique. Je n’ai qu’une vision extérieure de ce qui est proposé par nos amis germains, mais les éléments synthétiques somme toute assez flous pour nos esprits franchouillards proposés comme cadre de campagne lors du premier opus, s’avéraient comporter assez de zones d’ombres pour que des joueurs avec un peu d’expérience s’engouffrent et proposent des concepts de personnages et de groupes à la fois cohérents et ludiquement porteurs. Le souci qui n’est pas forcément apparu à l’œil des joueurs et des organisateurs, mais j’y reviendrai plus tard en parlant de l’évolution de l’événement, était à ce niveau la gestion de l’univers, de sa cohérence et de sa diversité.

–          À Kandorya, le repas n’est pas compris dans la Participation Aux Frais (PAF). Cela peut surprendre et nécessite pas mal d’organisation en amont. Deux options possibles, soit tu vas acheter ta pitance dans les petites échoppes de la ville avec des euros, des vrais ; soit tu t’organises individuellement ou collectivement pour gérer les repas. Ce qui a donné de sacrés moments à la fois de jeu et de convivialité, mais qui demande une logistique énorme sur un site où l’accès à l’eau est limité et où il n’y a pas d’électricité. En fait, il y a une troisième option, choisie par certains qui se reconnaîtront, celle de la « pique-assiette attitude », vous repérez le camp où il y a un bon fumet qui se dégage, vous calez bien votre timing et vous arrivez avec une bouteille d’alcool… Certains appellent ça faire de la diplomatie…

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–          À Kandorya, les organisateurs étaient (lors du premier opus) en sous-effectif, le site est (toujours) grand et il y a beaucoup de monde… Trois éléments qui ne font pas bon ménage quand tu as besoin d’une validation orga car un pécore vient te voir en te disant que ce qu’il vient de te vendre est la relique de la mort qui tue qui fait le café et le ménage à volonté… Cela implique aussi une grande liberté (euphémisme) donnée au niveau des PNJ lâchés à l’époque un peu dans la nature avec peu d’informations, gérant au mieux les 294730 questions à la con de joueurs essayant de remplir les étagères de leur bibliothèque. Cela a entrainé un certain nombre de couacs (fiefs, argent…) qui tendent à être absorbés petit à petit depuis.

–          À Kandorya, tu jouais (lors du premier opus) avec des règles de mass larp, allemandes (Conquest of Mythodea[3]), pas toujours bien traduites… forcément, le premier opus a été un festival de contresens, redéfinitions en jeu, mauvaise foi, prises de tête. Si les règles sont le langage commun à tous les joueurs d’un même jeu, il est nécessaire que ces règles soient adaptées non seulement au jeu mais aussi au public visé. Dans le cas de Kandorya, c’est le public français. Or le GNiste français, même s’il n’est pas systématiquement un vil optimisateur, gamiste, power gamer, gros bill (la liste est longue…), ce GNiste français lit les règles et les transcrit dans le cadre qu’il connait, qu’il a déjà expérimenté. C’est-à-dire celui de GN plus petits, plus intimes, où les organisateurs sont plus près des joueurs et plus aptes à leur laisser un degré de liberté, de décision et d’impact sur le jeu plus important, car ils peuvent le « gérer » au mieux. Et donc à la lecture de la première version des règles, à la fois tout, n’importe quoi et rien étaient possibles. Les clarifications de règles n’ont, évidement, pas eu lieu sur site (nul n’est censé ignorer la lo… heu les règles ainsi que pour des raisons de faisabilité) entraînant un flou ludique persistant, souvent frustrant, parfois énervant et ponctuellement cocasse.

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Kandorya, Épisode 2, on la refait, moins crispé.

S’il a été un succès en nombre de participants, on ne peut pas dire que le premier opus ait été un succès ludique, loin de là. La météo pourrie a vite fait de décourager beaucoup de vieux briscards ne voyant dans cet événement qu’un camping / barbecue en costumes entre potes bien cher payé.

L’équipe organisatrice de l’événement a été très largement modifiée avec des départs et l’arrivée d’anciens joueurs désirant s’investir (certains pour la première fois) dans l’organisation d’un jeu qu’ils ont vécu avec comme ambition d’essayer de l’améliorer.

Conscient de l’échec  ludique de la première campagne pour un certain nombre de mes petits camarades de jeu, j’ai néanmoins décidé de relancer la machine et, sur la base de la profession de foi de la nouvelle équipe organisatrice, battu le rappel du groupe de l’Arcanium. Résultat des courses, sur le groupe de 60 du premier opus, seuls 30 ont re-signé et je n’ai réussi à embrigader que 10 nouveaux dans l’aventure. Et encore, c’était plus pour me faire plaisir que par réelle conviction, tant le bouche à oreille dans les milieux GNistes que je fréquente était au mieux très mitigé. De 60 joueurs, soit le groupe constitué le plus important en volume sur le premier opus, l’Arcanium est donc tombé à 40 joueurs. La bonne humeur étant toujours là, conscients de ce que nous allions trouver sur place et avec certains organisateurs ayant fait l’effort de nous mettre en place des petites intrigues, ce second opus s’est bien déroulé pour nous et nous avons passé globalement un bon moment.

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Quelques remarques sur l’évolution de l’événement.

–          La mise en place d’un forum accessible à tous les joueurs a favorisé l’organisation des joueurs et la clarification de certains sujets in extremis sur le premier opus. La fréquentation n’était pas forcement importante. Si du jeu « hors jeu », le fameux « méta-jeu[4] », a pu avoir lieu par l’intermédiaire du forum et certaines réputations se mettre en place avant le premier opus (mea culpa mea maxima culpa), cela ne m’a pas paru être néfaste au jeu dans le sens où tant de choses étaient floues, quelques balises posées ex nihilo par celui qui parlait le premier ET le plus fort sur le forum n’ayant pas altéré ce qui était proposé comme cadre ludique à l’ensemble des participants. Lors du deuxième opus, la fréquentation, ou tout du moins l’inscription des joueurs au forum, a été bien plus importante et la gestion de celui-ci, tant sur la modération que sur les nombreuses réponses à apporter sur les points de règles, historique, cohérence et autres validations de réalisation ont été, de mon lointain regard de joueur, assez lourds à gérer pour l’équipe orga parfois submergée. D’un point de vue général, la communication n’a pas été optimale autour de l’événement après le premier opus. C’est un fait. Les informations étaient tardives, parcellaires et ont entraîné pas mal de frustration de joueurs tant sur le plan ludique que sur le plan logistique. Si la volonté des orgas a toujours été de mieux communiquer, les moyens de communication actuels (réseaux sociaux et forum) demandent un suivi et un investissement qui ne peut se répartir sur une ou deux personnes (en dépit de leur bonne volonté et de leurs éventuelles insomnies…). La meilleure répartition des fonctions et une meilleure lisibilité des contacts mails de chaque orga responsable fait que le troisième opus me paraît être, là encore de mon point de vue, beaucoup plus rassurant pour les joueurs avec une réactivité de la part des organisateurs accrue.

–          L’apparition, à la demande de joueurs motivés et désireux de prolonger le jeu au-delà du rendez-vous annuel, des inter kandorya a été selon moi plutôt une bonne chose dans l’idée. Largement inspirés de ce qui se faisait pour la Faille, ces petits GN étaient organisés par des groupes avec l’aval de l’équipe organisatrice. Le premier problème de ce genre d’événement est le nombre souvent limité de places disponibles, l’accès réservé ou pas à certains joueurs et fermé à d’autres. Quelle que soit la bonne volonté en amont des joueurs organisateurs, lorsque rentrent en jeu des notions de gains de points d’expérience, d’acquisition d’objets de pouvoir ou d’informations capitales pour le GN, il y a de fait un déséquilibre qui se crée entre les différentes catégories de joueurs, ceux qui sont des « hardcore » kandorystes et ceux qui ne peuvent pas (pour diverses raisons) participer à tous ces « spin off ». Est-ce que ce déséquilibre pourrait être réglé par un meilleur contrôle des informations / objets / avantages obtenus lors de ces événements par la limitation des points d’expériences gagnés, par une plus grande ouverture obligatoire à l’ensemble des groupes, beaucoup de pistes sont possibles, certaines mises en place à l’heure actuelle dont la mise en place d’un inter kando « officiel » géré par l’équipe organisatrice de l’événement et qui a été un franc succès. L’avenir dira si ces mesures suffisent à proposer un jeu équilibré et accessible même pour une pratique ponctuelle.

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Alors j’y vais, j’y vais pas ?

Je citerai un philosophe de mes amis : « Kandorya, c’est comme la cantine, c’est pas super bon mais y a tous les copains. ». Je trouve que cela résumait assez bien mon état d’esprit. Ce rendez-vous a été pour moi et il l’est pour beaucoup, la première expérience de mass larp. Il est chaque année la première et parfois la seule expérience GNistique de bon nombre de joueurs qui prennent plaisir à se retrouver autour du Château de Serrant. Et bien je dis pourquoi pas… Cela a été pour moi l’occasion de rencontrer et de jouer avec des gens sympathiques, de côtoyer des styles de jeu totalement différents et qui font partie de la culture GNistique et ce, sans jugement de valeur. C’était à la fois éprouvant, formateur, énervant, formidable, passionnant.

Quand tu signes pour aller jouer à kandorya, il faut être lucide sur le type de cadre ludique qui est proposé. C’est un cadre particulier de mass larp / festival (oui le festival c’est parce qu’il y a des commerçants, des vrais, sur site mi en-jeu mi hors-jeu, des petits et discrets groupes de curieux qui passent épisodiquement en ville voir à quoi ressemble cet événement durant une heure ou deux). Il y a beaucoup de monde, avec des moyens, envies, styles de jeu différents qui font selon le point de vue adopté sa faiblesse ou sa richesse. Mais dans tous les cas, il se passe toujours quelque chose, pour vivre pleinement le truc, interdit d’attendre à son campement que le jeu vienne, il faut vraiment aller le chercher, parfois le créer[5]. C’est un cadre qui est à la fois très ouvert mais potentiellement très intimidant pour certains joueurs, en particulier les débutants désirant vivre pleinement une aventure autre que celle d’un porte-lance suiveur de son seigneur. Le fait est que beaucoup passent ce cap et font de Kandorya leur rendez-vous annuel incontournable. Pourquoi pas à mon sens, du moment que leur vision et expérience du GN ne se limite pas à cela. C’est un peu comme la Camarilla Française… Un peu, pourquoi pas, mais il n’y a pas que cela et la richesse et l’épanouissement ludique passent pour moi par la diversité des pratiques et des rencontres.

Que de passionnés, que ce soit du côté des joueurs ou du côté des orgas. Et bien que je n’ai pas encore vécu le troisième opus qui sera le dernier pour moi, je suis ravi d’avoir investi du temps, de l’argent et de l’énergie pour des moments de jeu qui m’ont donné du plaisir en tant que joueur. Je n’ai pas quitté tout de suite le navire, j’ai pris le temps d’en faire le tour et de descendre posément, sereinement à la prochaine escale pour de nouveaux horizons.

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[1] Contraction péjorative décrivant un jeu de type Médiéval / Bourrin.

[2] Membres de l’association parisienne Rôle

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David Arzailler

Sévit en tant que joueur depuis une quinzaine d'années en France et en Navarre. S'est essayé modestement à l'organisation récemment et est toujours vivant. Enseignant dans la vie de tous les jours, pas toujours d'accord avec ses petits copains d'Electro-GN, ses thèmes de prédilection sont l’Éducation, les loisirs et plus spécifiquement le Jeu en tant qu'objet et pratique culturelle. Phrase favorite : " Et dire qu'il y en a qui pense qu'on s'amuse..." Aime dans le GN : Jouer quelqu'un d'autre ailleurs et se dire que le prochain GN sera celui qui me coupera le souffle. N'aime pas dans le GN : Les messages politiques et une proximité trop importante avec la vie de tous les jours.

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11 réactions à Kandorya, dans l’oeil du cyclone

  1. Yop, je suis assez d’accord avec ta description et surtout ça clarifie bien les attendus qu’il faut avoir pour aller sur l’évènement.

  2. Je ne peux pas te donner raison sur cet article ! la cama quoi ! tu déconnes v_v

  3. Bravo David pour ta démonstration. Plein d’oublis évidemment, difficile d’être exhaustif. Parmi ceux-là, la présence des enfants. Kandorya accepte les enfants. Il y en a de tout âge. Sous la responsabilité des parents (pour les mineurs, les enfants majeurs eux sont les joueurs de base… Mouhahaha). A titre perso, j’ai fait le premier sans les miens, le second avec eux (10 et 12 ans), c’est juste une expérience inoubliable !
    Qu’on le veuille ou non, qu’on le déplore ou s’en félicite, Kandorya est ce que nous en faisons ! Orgas et Joueurs réunis (sans oublier les PNJ etc…).
    Enfin David… Quel spoiler !!! Ton dernier Kando ? N’importe quoi !

  4. J’aime et je plussoie David sans réserves aucunes ! Merci de ce bel article 🙂
    Ayant été PNJ sur le premier opus, un peu largué il faut le dire, j’ai resigné sur le 2e par amitié. Et j’ai rencontrė quelques jeunes joueurs (il y a des vieux parmi eux) extraordinaires. C’est ce qui m’a donné envie d’en faire un peu plus ce coup ci, avec l’ambition affichée de leur offrir un peu plus de spectacle, de visuels, d’interactions époques avec des acteurs, bref, de les émerveiller et de leur donner envie d’aller voir au-delà, dans le monde merveilleux et varié du GN français.

    Merci David !

    GiL

  5. C’est synthétique, clair, factuel. T’a réussi à ne pas te perdre dans les nombreux détails où moi je me serais probablement égaré (et où j’aurais surement égaré mes lecteurs). Et pourtant ce n’est pas neutre au point d’être déshumanisé, c’est le bilan d’une tranche de vie avec ses joies, ses peines, ses envies, ses désillusions.

    En un mot, du panache à l’état brut.

    Sans sortir les violons et me lancer dans une sorte d’ « éloge funèbre du Magistère », je peux dire que tu as est un joueur moteur, porteur de jeu, créateur de jeu, pas uniquement pour ton groupe mais également pour nombre de personnages dont tu croise le chemin, y compris moi quand j’étais joueur.

    Je connais tes intentions de ne pas rempiler depuis des mois, comme j’ai pu te le dire maintes et maintes fois, j’adhère à ton raisonnement et je respecte ta volonté. Mais il est indéniable que l’herbe de la pleine me paraitra un peu moins verte sans le Magistère pour la parcourir en long en large et en travers en quête d’un artefact, ou d’un Rituel.

    Ainsi comme je te l’ai déjà dit, de mon côté j’aime à croire que nul décision, (même annoncée ainsi en grande pompe 😛 ) n’est irrévocable. Je ferais donc mon maximum cet été pour te faire changer d’avis 😉 et même si je n’y parviens pas, au moins je t’aurai laissé le meilleur souvenir possible de cette aventure pour ton départ.

    Rendez-vous donc à cet été 😉

    Très ludiquement tien,
    Jos’

  6. Merci pour cet article qui rattrape la casserole du premier, pour la décrocher du carrosse et l’envoyer boulet.

    Etant un joueur qui vient et s’investit depuis 3 ans sur Kandorya. J’ai un coeur de faire remarquer les améliorations et les prises en compte des organisateurs quand à la masse énorme de demande des joueurs (1000 joueurs avec 10.000 demandes).

    On parle souvent du modèle Allemand, il faut se souvenir que Mythodea n’a pas démarrer en 1 an… mais il lui a fallu plusieurs année et une logistique de fou pour en arriver à ce qu’il est aujourd’hui.

    Moi, j’ai confiance en Kandorya, aux joueurs orgas et PNj’s qui s’investisent parfois sans compter.

    Venez nous rejoindre ! Venez vivre l’aventure ! Kandorya, le mass-larp où votre BG compte (si vous le joué bien-sur).

    Sinoke

  7. Voilà, c’est fait, et ce fut l’ultime occasion de s’y amuser entre amis, de rencontrer des joueurs d’expérience, de vécu et d’implication très diverses.
    Maintenant, il est tout de même temps de retourner faire du GN ! 😉

  8. Cet opus 2013 était juste excellent ! Merci David pour ton article dont je partage certains points mais pas la majorité. Après, nous n’avons pas fait non plus les mêmes choix de jeu ni de préparation.
    Je re-signe l’an prochain et ce GN reste un grand kif pour moi.

  9. Très mauvaise expérience personnelle sur ce dernier opus. Loin d’être une expérience optimale. Mauvaise pioche, cela arrive et puis les fin de cycle de groupe c’est toujours délicat.
    Tant pis et bonne chance à ceux qui restent.

  10. Et à présent que tu l’as fait le 3ème opus tu es toujours “ravi d’avoir investi du temps, de l’argent et de l’énergie…” ?????????????
    signé la demoiselle qui partage ton appart ^^ :p

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