Kelkalor VI – la chute du dragon noir

Publié le lundi 25 février 2019 dans Previews de GN,Slide

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Association organisatrice :  Les Jeux de la Gehenne

Lien vers les inscriptions ou pré-inscriptions :  https://www.creagn.com/
Localisation :  Domaine du Denais, Saint Denis d’Anjou
Date du jeu :  16/08/2019 au 18/08/2019
Nombre de Pjs : 200 max  (PAF 75 euros)
Nombre de Pnjs : 50 (PAF 30 euros)

( les repas sont compris avec petits déjeuners, des douches et toilettes sont à la disposition des joueurs, couchage sous tente)

 

D’où vient l’idée de ce jeu, qu’est-ce que ce jeu est et qu’est-ce qu’il n’est pas ?

Le GN Kelkalor n’est pas un GN traditionnel limité sur un seul week-end où l’on fait sa diplomatie ou ses bagarres et à la fin du week-end on se dit “au revoir et à l’année prochaine”. C’est un GN qui bouge aussi dans l’année à travers différentes choses que nous regroupons sous l’appellation “InterGN”.

C’est un univers volontairement comique, porté sur la dérision et l’humour où intrigues et diplomatie se mêlent entre les nombreuses factions, chacune ayant diverses raisons d’engager le combat contre une ou plusieurs autres.

Les liens entre peuples sont mis en avant ainsi que leurs oppositions afin d’éviter tout système manichéen avec d’un côté les méchants et de l’autre les gentils. Le simplisme est l’ennemi de la qualité, aussi chaque pays a des raisons d’être allié avec l’ennemi d’un de ses amis.

La guerre est une alternative à la diplomatie : les batailles sont, bien entendu, inévitables, même si l’accent est mis sur la diplomatie. Certains pays ont même connu des guerres civiles se transformant en conflits internationaux.

 

 

Qui sont les personnages (en gros) et quelle est la raison de leur présence ?

Les différentes nations du monde sont en conflit ou sous le joug de Glaurung le puissant dragon primordial qui cherche à dominer le monde. À l’invitation des drows, les peuples du monde de Kelkalor se réunissent pour mettre un terme à ce conflit.  Bien entendu certaines factions ayant un intérêt dans la puissance de Glaurung, s’étant secrètement alliées à lui, la réunion réserve de nombreuses surprises.

 

 

Comment travaillez-vous ? Avez-vous une méthode d’écriture ?

En ce qui concerne le monde et l’ambiance, ceux-ci étant issus d’un univers déjà créé pour du jeu de rôle sur table cela a pas mal aidé dans la conception de l’univers pour le GN. Il a suffi de reprendre les éléments et de les adapter au GN pour bien dissocier le GN de ce qui se fait dans l’association.

Nous sommes plusieurs à écrire les fiches de personnage et nous nous relisons les uns les autres afin d’éviter les informations manquantes ainsi que les quêtes qui tombent à l’eau.

On part d’un personnage A, on lui écrit une histoire assez simple, pour qu’il ait un passé sans être cloisonné par celui-ci et ainsi laisser au joueur libre cours à son imagination dans son interprétation du rôle. De ce personnage A on commence à rédiger une quête qui doit obligatoirement le mettre en relation avec d’autres personnages B, C ou D. Cela peut être un assassinat, rare, ou plus simplement des objectifs communs et donc de la concurrence, des enquêtes, du vol, etc.

Puis on part de ces personnages B, C ou D et on fait de même avec eux pour que cela colle à cette première quête. Ensuite on s’attelle à l’écriture d’une seconde quête, sur le même principe, avec la mise en relation des personnages entre eux et entre les différentes délégations. Le personnage A aura une seconde quête avec les personnages E, F et G, le personnage B aura une seconde quête en lien avec les personnages H, I et J, etc.

Le but est donc au final d’arriver à un système en toile d’araignée, tous les personnages avec quêtes (parce qu’on permet aussi aux joueurs qui le souhaitent d’interpréter des rôles sans quêtes, pour les plus timides) se retrouvent dans cette toile d’araignée, et peuvent donc être en lien les uns avec les autres. Le personnage B aide le personnage J car celui-ci peut lui donner un objet que veut le personnage G, et s’il lui donne, celui-ci l’aidera dans sa quête vis-à-vis du personnage A. C’est un exemple.

Il ne faut pas oublier également que dans ce GN il y aura de l’humour, de la dérision. Voir un représentant d’un pays peuplé d’intégristes religieux fanatiques et résolument anti non-humains, négocier avec un représentant d’un pays qui est une caricature de la Corée du Nord pour s’allier contre un elfe, un nain ou je ne sais quoi, cela peut donner, si les joueurs sont bien dans leurs rôles, quelque chose d’assez cocasse. Idem si l’on imagine les représentants de l’Émirat de Shirama, une sorte de Qatar, proposer le rachat de terres, de bâtiments à des suzerains qui essayent de rester prestigieux auprès de leurs peuples mais qui ont vraiment besoin d’argent.

En ce qui concerne les délégations, les quêtes ont été conçues sur le même principe de mise en relation les unes avec les autres, et aucune délégation, quelle que soit sa politique, n’est dans un rôle manichéen. Toutes ont des intérêts à être alliées ou ennemies avec chacune des autres délégations. Il n’y a donc rien de figé à ce niveau-là, les joueurs seront maîtres de la diplomatie des pays de leurs personnages.

 

Logistiquement, c’est un challenge ?

Dans la préparation d’un GN il y a beaucoup à faire dans le décorum et pour la gestion de la nourriture pour les joueurs. Cela demande beaucoup de travail et c’est pour ça que nous allons passer cette année par un prestataire déjà fort réputé dans le monde du GN pour la nourriture, à savoir la Morsure de l’Hiver.

Pour les décors plusieurs orgas s’attellent à fournir le nécessaire et comme nous en sommes déjà au VIème opus nous disposons d’un stock de matériel de plus en plus important.

 

Pourquoi ce site de jeu, ces décors ?

Nous prenons toujours des sites dans l’ouest de la France pour une question de proximité pour l’équipe d’organisation, c’est un choix de bon sens. Or ce site a été conçu pour être disponible aux jeux de rôles en grandeur nature, il en a déjà accueilli et est aménagé en ce sens. Il est donc parfaitement adapté à nos besoins en terme de gameplay notamment pour nos règles liées à une santé mentale plongeant parfois les personnages dans la folie.

 

S’il y a des règles de jeu spécifiques, qu’apportent-t-elle au jeu ?

Nous avons introduit une règle de santé mentale en plus des règles classiques des points de vie et dégâts, afin de donner une profondeur aux personnages et un élément de jeu novateur qui mette en valeur leur roleplay. Les règles de magie sont également adaptées à l’univers de Kelkalor où la magie s’épuise car elle tire sa force de l’énergie vitale du monde qui s’affaiblit petit à petit.

 

 

Si c’est important et spécifique, pourquoi ce format (nombre de joueurs et durée de jeu) ?

Nous souhaitons que Kelkalor reste un GN de format familial, autour de 200 – 250 participants, pnjs et orgas inclus.

Chaque année Kelkalor accueille de plus en plus de participants. Nous avons commencé à un peu plus de 100 la première année pour déjà atteindre le double l’année suivante, nous étions 240 l’an passé avec deux groupes de joueurs venant même de la Réunion (bises à eux et encore merci d’être venus à notre GN).

 

S’il y a eu des sessions avant celle-ci, quelles ont été leurs qualités, leurs défauts ?

L’an passé l’équipe d’organisation a dû faire face à une restructuration qui n’a pas été sans conséquences, moins de temps pour préparer le GN, et un manque de préparation pour la gestion de la nourriture ou l’installation électrique. Malgré ces difficultés ce fut l’opus ayant le plus de participants et les joueurs conscients de nos difficultés furent ravis et nous ont encouragé à poursuivre ce qui est la plus belle récompense pour une équipe d’organisation.

Disposant de plus de temps, de plus d’effectifs, plusieurs joueurs nous ayant proposé leur aide par amour et fidélité pour Kelkalor, nous ne pouvons que faire mieux cette année et nous nous sommes alloués les services d’une association réputée pour la nourriture en GN, la morsure de l’Hiver, recommandée par de nombreux joueurs, et avons fait le choix d’un terrain qui a déjà servi en GN.

 

Qu’est-ce qui a changé sur cette nouvelle session ?

Le système de règles a été rééquilibré afin de corriger certains défauts des éditions précédentes et nous voulons accorder beaucoup plus de places et donc d’importance aux PNJs. Nous avons d’ailleurs l’an passé inauguré sur Kelkalor un système d’instances avec des boss, inspiré de ce que l’on peut trouver sur les MMORPG afin de donner une occasion aux combattants de s’illustrer et gagner gloire et honneur.

 

Pour cette session, qu’est-ce que vous espérez, que diriez-vous à vos joueurs pour être sûrs qu’ils comprennent bien votre volonté ?

“Amusez-vous ! Sentez-vous libres et ne vous imposez pas de limite parce que vous hésitez !”

Nous ne savons pas quelle sera la situation politique à l’issue du GN. Si la trame de l’arc narratif est écrite dans les grandes lignes, nous rebondissons d’un opus à l’autre en prenant en compte ce que les joueurs ont fait ou pas. Nous accordons beaucoup d’importance à leurs comptes rendus que ce soit sur leurs avis généraux de ce qu’ils ont aimé ou pas, ou sur ce qu’ils nous racontent avoir fait.

Nous leur avons bâti un univers cohérent avec ses aspects positifs et négatifs. Ce n’est pas que du “drôle”, il y a de la diplomatie, il y a de l’intrigue et il faudra que les délégations gèrent cela.

Les délégations ont des objectifs, mais vous êtes les seuls décideurs des moyens pour y parvenir… ou pas. Alors profitez, amusez-vous, et pardonnez notre humour parfois un peu tâcheron.

La seule chose à éviter avec nous c’est le “grosbillisme”. Ceux qui viennent à nos GN en espérant pisser le plus loin se retrouvent très rapidement bloqués car nous n’aimons pas les optimisateurs. Nos GN ont une bonne ambiance, sont pleins de clins d’œil et d’humour et ne sont pas des GN pour avoir le kiki tout dur, c’est pour ça qu’on plait.

De plus l’issue d’un GN n’est pas définie à l’avance. Par exemple l’an passé, deux joueurs ont réussi à provoquer un game over général en misant sur la crédulité de leurs interlocuteurs.

 

 

Si on devait parler de votre jeu dans une critique sur Electro-GN, quel serait le meilleur angle d’attaque ?

30° ………. les amateurs comprendront 😉

 

De quel aspect de votre jeu devrait-on parler avant tout ?

Kelkalor c’est avant tout des rencontres et c’est assez curieux de se dire que les hasards, les rencontres forgent une communauté…

Au fil des ans ce qui était un GN organisé par une association est devenu une communauté solide de joueurs où l’entraide, le respect, se lient à l’humour. Les Kelkaloriens sont un ensemble hétérogène de joueurs de tous horizons, de toutes les régions, toutes les classes, qui se retrouvent chaque année pour passer un bon moment ensemble, laissant sur le bord de la route les médisants et les furieux. C’est une communauté d’humour, de joies, de fous rires, qui une fois sur “scène” lors du GN, n’hésite pas à se faire des coups bas pour tirer le meilleur parti pour son personnage ou sa faction avant de boire un dernier verre en se rappelant les meilleurs moments du GN et en se disant à l’année prochaine. Une communauté toujours ouverte pour accueillir de nouveaux membres et qui n’attend que vous.

 

 

2 réactions à Kelkalor VI – la chute du dragon noir

  1. Des petits couacs l’an passé mais compréhensibles. Un GN avec une superbe communauté, une ambiance de fou, un excellent moment.

  2. Best GN que j’ai pu faire, fidèle depuis le deuxième opus. Des groupes sympas qui mettent de l’ambiance. Continuez comme ça à cet été.

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