Preview – Prima, la Musica ! Ou l’Opéra Terrible

Publié le lundi 31 août 2015 dans Previews de GN

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Titre du jeu de rôle Grandeur Nature : Prima, la Musica ! ou l’Opéra Terrible

Association organisatrice : Urbicande Libérée

Ouverture des inscriptions : Du 3 au 8 Septembre 2015

Lien vers les inscriptions : Sera publié le 3 Septembre sur le site d’Urbicande Libérée

Localisation : Près du Mans

Date du jeu : 19-21 Février 2016

Durée de jeu : 16 heures

Nombre de Pjs : 42

Nombre de Pnjs : 10

A-t-il déjà été organisé, et si oui, quand ? C’est une première organisation. Si ce n’est pas un four, il y en aura probablement d’autres.

Les auteurs : Par ordre alphabétique, Achille A, Blandine C, Caroline P, Jérôme J, Laure O, Pierre-Yves C, Silvère P dits « la Primooteam » ou « les librettistes » et plein de gens merveilleux qui nous donnent des super coups de main.

rideau-opéra-Garnier

D’où vient l’idée de ce jeu, qu’est-ce que ce jeu est et qu’est-ce qu’il n’est pas ?

À l’origine est venue l’envie de placer un jeu dans l’ambiance du monde de l’opéra, avec sa couleur particulière, ses traditions, ses livrets cousus de fil blanc et sa musique grandiose, tout en veillant à permettre à des néophytes d’accéder à cet univers. C’est pour cela que nous avons choisi une période historique (1874, juste avant l’inauguration du Théâtre National de l’Opéra) et le thème d’un concours de chant, qui a en fait lieu avant le début de l’action, afin de permettre à des non-chanteurs d’incarner un ténor ou une diva en train de jouer sa carrière.

 

Qui sont les personnages (en gros) et quelle est la raison de leur présence ?

Environ la moitié des personnages sont des artistes, soit membres de troupe (chanteurs, directeur, metteur en scène) soit connexes (maître de ballet, décorateur, chef d’orchestre). L’autre moitié comprend la fine fleur du Tout-Paris mélomane, des notables qui ont été invités au concours, y compris les membres du jury.

Le résultat du concours sera annoncé en fin de jeu, chacun a donc la journée pour faire avancer ses petites affaires.

Comment travaillez-vous ? Avez-vous une méthode d’écriture ? Écrivez-vous vos fiches dans votre coin ? Quelle est votre méthode, telle que vous l’expliqueriez à un nouveau venu dans l’équipe ?

Dans une première phase, nous nous sommes réunis régulièrement pour brainstormer les intrigues principales et poser les grandes lignes du jeu. Chaque scénariste a ensuite travaillé une partie des intrigues et des personnages de son côté, avec des points réguliers en commun pour vérifier les points de croisement. Nous utilisons une incroyable base de données qui permet à la fois d’avancer individuellement, d’avoir toujours accès aux dernières versions, de repasser sur le travail des autres, de ne faire jamais aucune coquille de copier/coller (oui, jamais aucune), de gérer au même endroit intrigues, personnages, matériel et événementiel, bref c’est la meilleure base de données du monde. Notre gratitude éternelle à Jeff, le techos d’Urbicande qui est derrière.

En complément, un Google drive permet de partager les documents, et un groupe Facebook nous sert à discuter sur les petits sujets du quotidien.

Nous avons aussi usé et abusé de la méthode dite « du jeu de mot consternant ». Vu l’équipe qu’on avait, impossible d’y couper. Parfois, on en a même tiré de bonnes idées, si si, c’est possible !

opera

Logistiquement, c’est un challenge ? Pourquoi ce site de jeu, ces décors ? S’il y a des règles de jeu spécifiques, qu’apportent-elles au jeu ?

Après avoir longuement exploré puis abandonné la piste d’un vrai théâtre comme cadre du jeu – beaucoup trop cher, manque d’espaces de jeu, d’infrastructures comme des couchages ou une cuisine…–, nous avons décidé de placer le cadre de jeu dans une maison d’artistes typée manoir bourgeois XIXe siècle. Trouver un lieu si possible original, de la capacité voulue, et tenant dans notre budget, équivaut à résoudre la quadrature du cercle ! Nous sommes cependant très contents de notre site et nous avons hâte de voir tout le monde dedans.

Côté règles, il y en aura vraiment très peu. La plus importante est la suivante : tout personnage recevant une blessure ne mourra pas avant le cinquième acte. Cela lui laissera le temps de jouer la fin de son histoire et de préparer une belle scène d’adieux ou d’agonie, comme il lui plaira… Comme à l’opéra !

Côté scéno, les joueurs auront accès au « Théâtre des émotions ». Deux espaces seront mis à disposition en jeu – l’un public et ouvert, l’autre privé et fermé – avec la possibilité d’y choisir un air d’opéra en ambiance musicale et de l’utiliser comme on le souhaite – chanter par-dessus, faire une révélation stupéfiante, se regarder dans le blanc des yeux en se tenant les mains pendant 3 min 45, jouer un flashback… La liste des airs disponibles sera donnée à l’avance aux joueurs, pour qu’ils puissent se familiariser avec.

 

Si c’est important et spécifique, pourquoi ce format (nombre de joueurs et durée de jeu) ?

Le format de jeu en lui-même n’a rien de révolutionnaire. Nous avons par contre souhaité structurer la journée en actes, de durée fixe, pour la rythmer et matérialiser des étapes de progression dans l’histoire, d’où le sous-titre du GN : « Tragi-comédie lyrique grandeur nature en cinq actes et un prologue ». Les changements d’acte seront signalés par des transitions musicales. Comme à l’opéra !

Le samedi matin, quelques ateliers permettront de se préparer au jeu.

 

Pour cette session, qu’est-ce que vous espérez, que diriez-vous à vos joueurs pour être sûrs qu’ils comprennent bien votre volonté ?

Nous espérons avoir posé clairement notre intention et que les joueurs qui s’inscriront ne s’attendront ni à incarner Violetta Valéry ou le Docteur Faust ni à assister à un récital de chant lyrique : ils seraient très déçus (et nous aussi par la même occasion). Le scénario du jeu est volontairement inspiré de nombre de livrets d’opéra, avec toutes les faiblesses dramaturgiques et les situations improbables que cela implique ; mais cet aspect, qui prend un peu le contrepied des tendances que nous avons observées (et appréciées) dans d’autres GN, est volontaire et assumé. Oui, les histoires sont pataudes à l’opéra, cousues de fil blanc à la grosse ficelle, mais ce n’est pas cela qui compte ! L’objectif, c’est une ambiance, soutenue par la musique, et de pouvoir passer de la tragédie à la comédie par un simple changement de scène et de tonalité. Comme à l’opéra !

Si on devait parler de votre jeu dans une critique sur Electro-GN, quel serait le meilleur angle d’attaque ? De quel aspect de votre jeu devrait-on parler avant tout ?

Un des scénaristes a dit « 45 degrés » mais on ne pense pas que cela réponde à la question (voir la méthode dite « du jeu de mot consternant »).

Un autre scénariste a dit « comment traiter le paradoxe de restituer dans un GN, par essence dynamique, l’ambiance d’un opéra qui est par nature extrêmement préparé ». Cela répond sans doute un peu mieux à la question.

 

Présentez-nous un peu l’asso et son identité !

En 2003, Urbicande voit le jour en région parisienne, de mère inconnue (alors que son père alcoolique et lyonnais s’appelle Rêves de Jeux). Fille mère, elle donne rapidement naissance à 4 GN tissant l’évolution d’une ville médiévale fictive, depuis sa création jusqu’à sa décadence : le cycle de la Biche. En parallèle, elle traverse sa crise d’adolescence avec Hors Piste, les Copains d’abord et le Truman Show (un cirque russe en 1900, une beuverie entre potes et une émission de télé-réalité déjantée).

Telle une femme Barbara Gould dans la force de l’âge, Urbicande s’oriente désormais vers des styles hétérogènes décomplexés (futuriste, contemporain, med’bourre…), préférant les petits formats pour mettre l’accent sur la qualité. Elle aime les beaux costumes, la bonne bouffe, les intrigues bien denses et les tous petits détails soignés. Sa grande passion : la diptérosodomie.

Et vous ? Le groupe des auteurs, qui êtes-vous ?

Il y a des orgas de med’bour dans l’équipe. Il y a aussi des vieux de la vieille du jeu romanesque. Et du débutant. De tout quoi !

 

Il y a d’autres points que vous voulez aborder ?

Les inscriptions se feront via un questionnaire et nous répartirons les rôles en nous appuyant uniquement sur les réponses, sans regarder les noms, afin de rester fidèles à l’esprit d’ouverture d’Urbicande.

 

Liens divers :

http://urbicande.fr/jeux/detail/Prima%20la%20Musica%20!%20ou%20l%27Op%C3%A9ra%20terrible

https://www.facebook.com/groups/772949356107815/

La table de mixage du GN

table Primoot

 

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