Preview de GN : Sixty miles to Benghazi

Publié le lundi 9 mai 2022 dans Previews de GN,Slide

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Titre du jeu de rôle Grandeur Nature : Sixty miles to Benghazi

Le pitch : Afrique du Nord, 1941. Les survivants d’une unité médicale se replient à travers le désert après la destruction de leur ambulance. Perdus avec leurs compagnons d’infortune dans le no man’s land, ils vont devoir parcourir à pied les 60 miles qui les séparent de Benghazi…

Association organisatrice : 100 balles et 1 mars

Thèmes : 2nde guerre mondiale, le désert, la survie, le respect entre adversaires, l’amitié, l’amour et la mort

Date d’ouverture des inscriptions : Inscriptions ouvertes

https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLScnZxekaFtDfUFWE3MGM2TWGQZ_NcyfsWtAUUNsapwv_6lBMA/viewform?usp=pp_url

PAF : 15.24 euros

Localisation : la dune du Pilat (Arcachon, à 60 km de Bordeaux, Gironde)

Date du jeu : Premières sessions les 11 et 12 juin (en matinée), les 12, 13 et 14 août 2022 (en soirée)

Durée de jeu : 3-5 heures

Nombre de PJ : 7 à 9

A-t-il déjà été organisé, et si oui, quand ? Il s’agit de la première édition

Les auteurs : Victorien « Thren » Marchand

D’où vient l’idée de ce jeu ?

Fasciné par le désert, j’ai bavé comme beaucoup d’autres devant les annonces de GN se déroulant dans le désert de Tabernas en Espagne ou même le Sahara tunisien. Et pourtant, en Gironde, à 60 kilomètres de Bordeaux, nous avons la plus haute dune de sable d’Europe. Pour ceux qui s’aventurent un peu plus loin que le sommet, il y a des kilomètres de marche à faire dans des paysages de sable qui évoquent immédiatement le désert. Voilà pour le site du jeu.

Pour l’histoire, elle s’inspire librement de films comme Un taxi pour Tobrouk ou Le désert de la peur : en pleine seconde guerre mondiale, des personnes issues des quatre coins de l’Europe se retrouvent pour s’entretuer dans l’un des environnements les plus inhospitaliers au monde. Malgré le choc des idéologies, on ne retrouve pas en Afrique du Nord les atrocités commises sur d’autres fronts : c’est une guerre sans haine, entre soldats, dans le respect de l’adversaire. Les lignes de front y sont si mouvantes qu’on se retrouve souvent en plein no man’s land, isolé et avec peu d’eau : on est alors obligé de coopérer pour survivre. La guerre du désert ressemble en cela beaucoup à la guerre sur mer, on ne peut guère y évoluer et y survivre sans véhicule. La principale différence est que dans le désert, il n’y a pas de requins : il y a des mines.

 

Qu’est-ce que ce jeu est et qu’est-ce qu’il n’est pas ?

C’est un GN itinérant mais ce n’est pas une randonnée sportive. Clairement, il faut que l’idée de marcher quelques heures ne vous rebute pas. Passée la montée initiale assez raide, il n’y a pas d’obstacle majeur mais marcher dans le sable peut être fatiguant. En revanche, les pauses seront très nombreuses (autant pour récupérer que pour varier les moments de jeu) et le groupe marchera à la vitesse de la personne la plus lente. Il n’y a pas de distance précise à parcourir pour le GN ni de timing à respecter.

C’est un GN qui évoquera les conditions d’une marche dans le désert sans les jouer réellement. Si l’on parlera des réserves d’eau qui diminuent à vue d’œil, elle ne sera pas rationnée et on mangera à sa faim (si l’on aime les rations d’époque du moins). Le jeu sera organisé à des périodes qui éviteront les fortes chaleur (en matinée début juin, ou alors au crépuscule et par une nuit de pleine lune en août). Il faudra prévoir une protection solaire forte pour passer plusieurs heures en plein soleil, ou opter pour une session de jeu de nuit. À noter également qu’en cas de conditions météo défavorables (pluie, canicule) une session peut être reportée à une date ultérieure.

C’est un GN à thématique historique, pas un GN de reconstitution historique. Dans le désert, les uniformes réglementaires des militaires tendent souvent à être réduits à leur plus simple expression : une chemise et un short beige ou kaki… Ajoutons à cela que tous les camps utilisent du matériel de prise, on comprend donc que ce GN ne vise pas une harmonie des costumes et du matériel. Pour des raisons évidentes, il n’y aura aucune arme visible ni aucun insigne, de quelque camp que ce soit. Une partie du petit matériel sera fourni par l’organisation, pour le reste la volonté est d’avoir un GN accessible à tous en termes de costume.

C’est un GN qui a pour but de se dérouler discrètement dans l’espace public. Le site n’est pas privatisé et aucune autorisation n’a à être demandée : en échange, nous verrons fréquemment des promeneurs au loin. Un organisateur sera en permanence avec les joueurs afin de faire évoluer le groupe dans une zone calme où le jeu ne sera pas troublé, et le cas échéant de répondre aux questions des curieux. Malgré ces précautions, l’illusion ne sera pas parfaite tout le temps et il faudra, comme dans tout GN, tolérer certains anachronismes.

C’est un GN pendant la guerre centrée autour de personnages qui ne seront pas des guerriers. Cela en fait un jeu aux rôles totalement mixtes mais qui respecte une certaine crédibilité historique : on peut donc y trouver des rôles masculins et féminins qui ont été pensés tous aussi intéressants à jouer. Les personnages féminins ne se cantonneront pas aux rôles d’infirmières, en revanche il n’y aura pas de femme générale ou pilote de chasse.

 

 

Qui sont les personnages (en gros) et quelle est la raison de leur présence ? Que vont-ils faire pendant le jeu ?

Les restes d’une unité médicale de campagne se replient à travers le désert après la destruction de leurs véhicules. Au hasard des rencontres, le petit groupe devient un rassemblement hétéroclite de gens qui ont une chose en commun : survivre.

C’est un jeu romanesque : quelles que soient les décisions des personnages, elles ne changeront pas le cours de la guerre. Ce n’est pas non plus une murder, il n’y a pas d’enquête à mener ou d’assassin à démasquer et le moteur du jeu sera sur les interactions entre les personnages.

 

Que diriez-vous à vos participants pour être sûrs qu’ils comprennent bien votre volonté ?

C’est un GN tout à fait classique, avec ses intrigues et ses secrets, mais dans un cadre inhabituel. L’une de ces règles est qu’on ne sort pas du huis-clos : ici, le lieu dont on ne sort pas, c’est le désert.

 

Si on devait parler de votre jeu dans une critique sur Electro-GN, quel serait le meilleur angle d’attaque ? De quel aspect de votre jeu devrait-on parler avant tout ?

Bien sûr, j’aimerais qu’on parle du rendu angoissant de l’immensité du désert, des personnages magnifiquement ciselés qui sont proposés aux joueurs, des émotions sincères que le GN fait ressentir, des infinies variations sur le thème de la guerre… Mais sinon, on pourra toujours dire : c’est pas loin de Bordeaux, on peut même y aller en train et un bus nous dépose au pied de la dune, ça prend qu’une demi-journée, les costumes sont pas chiants et ça coûte que 100 balles (pas 100 euros hein, juste 100 francs). Et si tout foire et que le GN ne prend pas du tout, on pourra toujours dire  “c’est quand même un GN où on a pu se baigner et faire le débriefing sur la plage”.

 

Présentez-nous un peu l’asso et son identité !

Petite association bordelaise, Cent Balles et un Mars a pour but de produire des jeux de rôle Grandeur Nature variés, de tous types et tous univers (du GN expérimental à un joueur jusqu’au Mass-Larp à 40 joueurs, oui c’est notre idée du Mass-Larp) ayant en commun une PAF de 15.24 €, non-indexée sur l’inflation depuis 2011. On se veut plutôt le bistrot de quartier que le restaurant étoilé et on organise des GN low-cost mais cuisinés maison avec l’espoir qu’on y passera un bon moment. Bienvenue chez nous, donc ! On y entre avec l’envie de vivre des moments simples et sympathiques, sans prétentions, et on en ressort (on l’espère) avec des images à se souvenir, des récits à raconter et un sourire à partager.

 

 

Et vous ? Les auteurs, qui êtes-vous ?

Moi, c’est Victorien. Comme tout le monde, j’ai commencé le GN par “Dieu est mort” et ça fait bien quinze ans déjà. J’ai écrit et organisé quelques huis-clos (dans le sud-ouest, on appelle ça des murders, même quand y’a pas de morts) et j’y suis surtout connu pour mettre très longtemps à organiser des jeux pourtant modestes. En tant qu’auteur, j’ai co-écrit la soirée-enquête Bordel de merde, le GN d’espionnage pour un joueur Agent double et le GN soirée littéraire Le paradoxe du caméléon. J’ai la chance d’être épaulé par l’oreille attentive (oui, une oreille attentive peut épauler) de Larry, aide-orga « bricolage et babioles historiques ».

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