Titre du jeu de rôle Grandeur Nature : DURMSTRANG’64
Association organisatrice : Les Légendes d’Espigoule
Date d’ouverture des inscriptions : Inscriptions complètes
Lien vers le site du jeu : www.espigoule.org
Localisation : Château de Buoux (84)
Date du jeu : 13 au 15 février 2015
Durée de jeu : du vendredi 21h00 au dimanche 15h00
Nombre de Pjs : 70
Nombre de Pnjs : 28
A-t-il déjà été organisé, et si oui, quand ? Non, c’est une création
Les auteurs : Houla ! On est plein ! Nous sommes 7 scénaristes dans une équipe d’une quinzaine d’orgas coordonnée par Olivier Chandioux.
D’où vient l’idée de ce jeu, qu’est-ce que ce jeu est et qu’est-ce qu’il n’est pas ?
Ce jeu vient d’une envie personnelle d’organiser un GN Harry Potter et de l’idée que l’Institut Durmstrang, école de sorcellerie d’Europe de l’Est, offre un potentiel important pour un jeu mature.
L’idée générale du jeu s’est ensuite construite par associations d’idées : Europe de l’Est > Dictatures > Guerre froide > Années 60 qui ont permis de construire les deux pôles de ce GN : Durmstrang et 1964.
Ce jeu se veut être un jeu très complet, riche, mature, enthousiasmant. Tout en conservant une unité de lieu, de temps et d’objet forte (on est presque sur un jeu en institution), on s’attache à donner à chaque joueur le cocktail d’activités qu’il attend du GN. Sans faire un week-end fiesta et baston, on fera la fête et ceux qui veulent de la baston en prendront pour leur grade. Sans promettre un week-end cosplay et immersion totale, on attend un gros investissement de chacun dans les costumes. Sans faire une soirée enquête entre thé et petits fours, du thé sera disponible à toute heure dans un samovar.
Qui sont les personnages (en gros) et quelle est la raison de leur présence ?
Les personnages sont des membres de l’Association Internationale de la Magie Enseignée. Des professeurs de magie, des officiels des ministères de la Magie ou des professionnels intéressés par l’enseignement auxquels seront mêlés quelques élèves retenus pendant leurs vacances.
Ces personnages sont présents à l’Institut Durmstrang car cette école a été désignée pour recevoir, dans l’année 1964, la conférence de cette association. Ils sont donc réunis pour assister à une conférence internationale et pour rencontrer leurs collègues du monde entier.
Comment travaillez-vous ? Avez-vous une méthode d’écriture ? Écrivez-vous vos fiches dans votre coin ? Quelle est votre méthode, telle que vous l’expliqueriez à un nouveau venu dans l’équipe ?
L’équipe est dispersée dans un triangle Annecy / Nice / Montpellier.
Le cœur de la trame de ce GN avait été écrit par Olivier qui mûrit ce GN depuis plus d’un an. L’équipe est réunie depuis la fin 2013 et nous travaillons essentiellement sur le réseau (réunions Skype, partage de documents et d’informations dans un groupe Facebook, Larpwriter).
Chaque scénariste a choisi de travailler sur quelques intrigues. Régulièrement, nous partageons ensemble l’avancée du travail dont chacun est responsable individuellement. Le travail en groupe permet de trouver les solutions sur lesquelles on finit par buter seul. L’équipe scénaristique étant loin d’être débutante, les choix sont à faire entre du bon et du très bon.
Logistiquement, c’est un challenge ? Pourquoi ce site de jeu, ces décors ? S’il y a des règles de jeu spécifiques, qu’apportent-t-elle au jeu ?
À un an de l’événement, aucun challenge logistique n’est apparu. On a bien quelques envies qui resteront probablement des fantasmes, mais avec une bonne équipe on arrive à soulever des montagnes. Par contre, on a fait très attention à ne pas se mettre de bâtons dans les roues dès le début.
Le site (le château de Buoux) est juste splendide. Ils n’y ont pas tourné la série des Harry Potter car il manquait une ou deux tourelles et un fjord. Mais pour le reste, le site est parfait.
Toujours dans l’idée de se faciliter la tâche, on a pompé (avec leur aimable autorisation), les règles de jeu et une partie du background de l’association le Cinquième Éléphant, qui avait organisé la première édition d’un GN se déroulant à Durmstrang « Pour le plus grand bien ». Du coup, Durmstrang’64 sera une suite de ce GN, 24 ans plus tard. Cela nous permet, pour construire nos histoires, de nous baser sur des éléments préexistants. À la fois ceux écrits par J.K. Rowling et ceux écrits par les auteurs du GN « Pour le plus grand bien ».
Le temps de préparation que nous nous sommes accordés pour ce jeu et l’importance de l’équipe, nous permettent de produire des choses que nous n’avons jamais faites : des supports graphiques spécifiques, des aides de jeu à envoyer au joueurs régulièrement dans le cours de l’année, des backgrounds très rédigés, probablement une bande son spécifique.
Bref, alors que nous avons souvent produits des scénars complexes et des personnages imbriqués, nous tentons de répondre à la difficulté logistique de l’application de nos ambitions par du temps de travail.
Si c’est important et spécifique, pourquoi ce format (nombre de joueurs et durée de jeu) ?
« Au dessus de 50 joueurs, c’est pas un GN ». Cela a longtemps été une règle chez les Légendes d’Espigoule. Aujourd’hui, des exemples de splendides GN nous ont montrés qu’il y avait des exceptions à cette règle. La construction du scénario de ce GN nous a rapidement amené à l’imaginer pour une petite centaine de personnages. En limitant le nombre de joueurs à 70, nous pensons pouvoir assurer la qualité de préparation des personnages que nous souhaitons atteindre et maintenir la convivialité qui fait notre marque de fabrique.
Pour cette session, qu’est-ce que vous espérez, que diriez-vous a vos joueurs pour être surs qu’ils comprennent bien votre volonté ?
Nous aimerions que ce jeu soit une grande jouissance pour tous ses participants. Nous voulons qu’en quelques minutes chacun soit propulsé dans le monde de Harry Potter et n’en ressorte jamais vraiment, victime d’un profond blues post-GN.
Pour tenter d’atteindre cet effet, nous avons structuré ce jeu de manière à ce que chaque joueur puisse s’épanouir et trouver ce qu’il recherche en GN. Pour cela, nous avons construit ce GN comme une salade composée : différents ingrédients, terribles consommés ensembles, mais parmi lesquels les plus délicats ou les moins gourmands peuvent aussi manger ce qu’ils préfèrent.
Ce GN aura donc un aspect « GN en institution » offrant aux joueurs un cadre et des activités contraintes (la conférence de professeurs de magie) pouvant être suffisantes pour exprimer leur personnage. Mais aussi des éléments immersifs simples rattachant les joueurs au monde de Harry Potter (du Quiddich, des objets et personnages typiquement Potterien). Ainsi que des intrigues basées sur le passé des personnages qui permettront aux joueurs de composer sur les sentiments de leurs personnages au travers d’interactions fortes. Mais encore des trames narratives qui se construiront au cours du jeu (méthode eXpérience) et qui permettront aux personnages de prendre position, de tenter d’influer sur le cours des choses et aux joueurs de se raccrocher à une narration. Et enfin, des événements de type spectaculaire, des personnages étonnants, des repas extraordinaires et de possibles expériences fortes.
Une partie de ces éléments sera transmise aux joueurs sous la forme de backgrounds et de documents généraux. Le jeu reposera largement sur les épaules des joueurs. Pour nous, les PNJ ne servent qu’à fluidifier le jeu. Toutes les responsabilités seront confiées aux joueurs.
Nous attendons des joueurs un investissement dans ce jeu à la hauteur de ce que l’on aura produit. Au travers de la confection de costumes et d’accessoires sur lesquels vont reposer une partie de l’immersion visuelle. Mais aussi au travers de l’intégration des informations transmises, de la préparation d’interventions publiques (présentations en conférence). Et surtout, nous attendons de chacun, en plus de son incarnation du personnage, un vrai effort d’exclusion de tout signe extérieur de hors-jeu.
Si on devait parler de votre jeu dans une critique sur Electro-GN, quel serait le meilleur angle d’attaque ? De quel aspect de votre jeu devrait-on parler avant tout ?
Difficile d’anticiper la critique d’un GN à un an de celui-ci.
J’imagine qu’une personne ayant participé au GN « Pour le plus grand bien » pourrait critiquer « Durmstrang’64 » sous l’angle de la continuité d’un GN imaginé par une toute autre équipe.
J’espère aussi qu’un angle d’attaque pourrait reposer sur l’intégration à la trame scénaristique de la production des traces (témoignages de ce qui s’est passé dans le jeu, pour ceux qui ne se souviennent pas de l’article de Lucie Choupaut) par les joueurs eux-mêmes. Mais, pour l’instant, cela ne fait partie que des intentions pour lesquelles l’on a pas encore trouvé de solutions.
Enfin, un angle d’attaque idéal pourrait être celui d’un fameux teckel…
Présentez-nous un peu l’asso et son identité !
Les Légendes d’Espigoule ont maintenant plus de 10 ans. En 10 ans, notre identité s’est fixée sur la convivialité de GNs de petite taille. Nous organisons des jeux pour 20 à 40 personnes et utilisons les moments de convivialité, notamment les repas, comme des points forts du jeu. Le bannissement du hors-jeu est également un élément de l’identité des Légendes d’Espigoule.
Nous avons développé, au fil des années, un monde à la croisée des Terres du Milieu de Tolkien et de la Provence historique et fantasmée. Depuis 10 ans, le mélange entre ces deux inspirations s’est fait avec équilibre et s’est sublimé. Comme l’ail et l’huile dans un bon aïoli.
Pour le GN « Durmstrang’64 », nous avons voulu changer de monde et mettre à profit 10 ans d’expérience pour un nouveau défi.
Et vous ? Le groupe des auteurs, qui êtes-vous ?
Organisé pour la bannière des Légendes d’Espigoule, ce GN, ambitieux, regroupe les forces vives de plusieurs associations amies : des piliers des Légendes d’Espigoule (Seb, Olivier, Marianne), des fondateurs de l’Atog (Sev et Eliza) et ceux qui maintiennent la flamme (Nono, Jean, JB). Des forces vives de l’Héritage d’Hallapandur (Jean Yves, Clément, Cyril) mais aussi des talents venus d’autres horizons (Raph, Julia, Franck).
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